Publié dans Société

Plan d’urbanisme - Plus de 500.000 habitants couverts !

Publié le mardi, 26 mars 2024




Un fil conducteur. Le développement des villes et leurs perspectives de croissance nécessitent un Plan d’urbanisme de détails (PUDé). L’élaboration ou la révision de ce plan se fait suite à l’initiative des Communes ou celle du groupement de Communes, présentant des intérêts économiques et sociaux communs. En fait, une structuration s’avère indispensable pour le grand Tanà, lequel pèse lourd dans le paysage démographique et économique de Madagascar. La Banque mondiale estime à 44 % le poids dans le Produit intérieur brut (PIB) national de la ville d’Antananarivo. Ce poids économique résulte de différentes activités économiques, mais appelle également une structuration territoriale importante.
Dans le cadre du Projet de développement urbain intégré et de résilience pour le grand Antananarivo (PRODUIR), le PUDé pour la zone d’intervention couvre un territoire de 2.000 ha et héberge plus de 500.000 habitants. Ces derniers sont issus du 1er et du 4ème Arrondissements de la Municipalité d’Antananarivo et des Communes périphériques, à savoir Bemasoandro, Anosizato-Andrefana et Andranonahoatra. La co-construction faisait partie des termes de référence mis en place préalablement par le projet. « La Direction générale de l’aménagement du territoire du ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire (MDAT) l’a placée au cœur de la méthodologie. Elle a demandé à ce que tous les aménagements et les projets retenus dans le PUDé soient issus des choix des populations concernées », souligne Haja Rasolofojaona, coordonnateur de PRODUIR. L’implication des personnes, de tous les acteurs et des communautés concernés constitue l’une des philosophies plébiscitées par le MDAT dans cette structuration.
L’élaboration du PUDé suit un processus qui découle de plusieurs autres documents stratégiques. Le document fixe les orientations stratégiques de l’agglomération et tient en compte les stratégies nationales et régionales de développement. Il soutient dans une perspective de dix ans les règles d’utilisation du sol. Ainsi, après la phase de diagnostic, plusieurs niveaux de concertation ont été mis en place. Il s’agit de l’organisation d’une concertation technique afin d’élaborer les grands principes d’action à mettre en place. Celle-ci a été portée au niveau des autorités municipales et des projets ont été co-construits avec les représentants de la population dans les 61 Fokontany que comptent la zone d’intervention de PRODUIR. Le PUDé sera un document inclusif.
Recueillis par P.R.
 
 



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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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